La circoncision est le signe de l’alliance avec D.ieu dans la chair même de l’enfant.
Sait-on que le monde n’aurait pas été créé sans cette mitsva ! C’est ce que nous apprend le prophète Jérémie : « Si ce n’était à cause de Mon alliance (c’est-à-dire la circoncision) jour et nuit, Je n’aurais pas fixé les lois du ciel et de la terre » (Yirméya/Jérémie 33, 25). Hachèm a voulu différencier le ‘Am Israël (peuple issu des enfants d’Israël) des autres peuples, dans leur corps, de la même façon qu’ils sont différents dans leurs âmes. Hachèm ordonna à Avram de se circoncire, lui et les mâles (adultes et enfants) de sa maison (Béréchit/Genèse 17, 1-14). La circoncision est donc l’une des 613 Mitsvot de la Torah. Elle implique que tous les mâles descendants d’Avraham devront être circoncis sous peine d’être retranchés du Peuple d’Israël. Pour les nouveau-nés (sauf contre-indication médicale) c’est lorsque l’enfant sera dans son huitième jour que la circoncision devra être pratiquée (Béréchit/Genèse 17,12 ; Vayikra/Lévitique 12, 3).
Souhaitant associer l’homme à cette mitsva D.ieu décida de le faire naître avec un prépuce. Cela enseigne que, de la même façon que l’homme a le pouvoir de se parfaire en pratiquant la circoncision, il a également le pouvoir de parfaire toutes ses actions et tous ses traits de caractère (midot).
A partir de sa brit-milah, l’enfant entre dans l’alliance avec D.ieu. Il fait pleinement partie du peuple juif et devient réellement lui-même, recevant son nom hébraïque et son potentiel spirituel.
(c) R’ Eliyahou Bakis. Ce texte fait partie de l’introduction d’un livre en français en cours de préparation sur la brit-milah.