L’assemblée 

 

D’une manière générale, le seul fait de prendre part à une circoncision est considéré comme un grand honneur.

Le rôle des présents est important : s’ils prennent à cœur d’animer la brit-milah, ils assurent au Mohel une sérénité qui lui permet de s’occuper du bébé de la meilleure façon. Pour cela, ils répondent aux bérakhot et participent en chantant en attendant l’enfant et à son arrivée, ainsi que lorsque le mohel panse la plaie

Bien que possible, il n’est pas toujours évident pour le seul Mohel de devoir s’occuper du bébé tout en devant également assurer l’ambiance. J’ai même une fois entendu un Mohel ancien et compétant annoncer clairement (« dans l’intérêt du bébé ») que si personne ne chantait, il n’y aurait pas de chants car lui-même était occupé à autre chose (la brit elle-même). Ce jour-là, il n’y eut pas de chants !!!

Certaines communautés se distinguent particulièrement par la beauté de leurs chants et poèmes chantés (piyoutim) ; c’est le cas pour la plupart des communautés séfarades d’Afrique du Nord et d’Orient. Selon la coutume ashkénaze au contraire, en principe, il n’y a pas de chants au moment de la brit-milah. Dans ce cas le Kahal devra participer avec d’autant plus de ferveur pour répondre « amen » aux bénédictions d’usages et ainsi prendre leur part à la cérémonie.  

 

(c) R’ Eliyahou Bakis. Ce texte fait partie d’un livre en français en cours de préparation sur la brit-milah.