Il effectue l’intervention et est un spécialiste religieusement accrédité, ayant suivi une formation par un autre mohel. Aujourd’hui, en Israël, il existe des formations aux fonctions de mohel consistant en de nombreux cours théoriques et pratiques et incluant la pratique effective de circoncisions. Au terme d’une formation validée, un certificat de capacité de l’exercice est attribué. Par ailleurs, le Rabbinat d’Israël exige aussi le passage d’un examen qu’il organise ; en cas de succès, il attribue un diplôme de mohel. Toutefois d’un point de vue purement halakhique ce diplôme officiel n’est pas obligatoire à condition que le Mohel remplisse les conditions religieuses, et pratiques indispensable à sa fonction. Pour cela en France (à notre connaissance et à ce jour) le Rabbinat ou le consistoire n’accorde pas de diplôme et n’assure pas la surveillance des Mohalim en fonction. Les parents devant choisir eux même le mohel de leur choix.
Le mohel peut être docteur en médecine, mais ce n’est pas le critère de choix car une circoncision exclusivement chirurgicale n’a aucune valeur du point de vue de la Loi juive. Si le mohel doit être compétent techniquement, cela ne suffit pas : il doit être agréé par les milieux rabbiniques qui exigent la connaissance de la technique cachère, mais aussi celle des bénédictions. Outre la technique, les qualités personnelles incluant piété et crainte de D.ieu sont requises.
(c) R’ Eliyahou Bakis. Ce texte fait partie d’un livre en français en cours de préparation sur la brit-milah.