En général la semaine précédant l’accouchement, l’accouchement lui-même et les jours qui suivent sont intenses en émotions mais aussi en fatigue. Que l’on sache par avance ou non qu’il faudra organiser une Brit-milah, cela demande toujours un effort particulier. Pour cela notre conseil aux parents est de se faire aider dans la mesure du possible (par la famille ou par des prestataires de service du type traiteurs et autres organisateurs d’évènements). Ainsi les parents arrivent plus sereins à la brit. Toutefois cela n’est pas toujours possible pour diverses raisons (budgétaires ou pratiques). Dans ce cas loin de se décourager il faudra se réjouir d’avoir le mérite d’organiser un évènement hautement spirituel. Il sera toujours temps de se reposer plus tard.
Les parents sont réellement ceux qui fixeront l’ambiance de leur cérémonie : le lieu, la musique, la réception, les fioritures, … reflètent en général une partie de la personnalité des parents. S’agissant d’une cérémonie religieuse ayant un impact sur le futur de l’enfant (mais aussi des convives), il faudra s’assurer de préserver le caractère religieux de la cérémonie, sans pour autant négliger le cote festif.
Du point de vue de la loi juive (halakha) la mitsva de circoncire le bébé incombe au père. Cela signifie qu’il devrait lui-même procéder a la circoncision. Toutefois dans la grande majorité des cas le père lui-même n’étant pas Mohel, il nommera explicitement un remplaçant : le Mohel. Le père pour sa part devra malgré tout prononcer les bénédictions d’usage (le Mohel lui indiquera la marche à suivre) et se tenir à proximité du bébé.
(c) R’ Eliyahou Bakis. Ce texte fait partie d’un livre en français en cours de préparation sur la brit-milah.